'Margrave Ruediger : s/t' ( 9 tracks CDR 34'21'' ) 2003
music and covers are under creative commons licences
- track #5 only contains sounds from Esprit III Aspic Project.
- track #7 is a remix from 'my aunt' from Guitare Brothers.
'Avec une construction plus soumise à l'éléctronique revendiquée, la démo de Margrave Ruediger rappelle à certains égards quelques productions
Mille Plateaux, constuites sur une lancinante répétitivité progressive.
D'autres fois, c'est le parti d'un déhanchement plus chaud qui est pris :
une pop lointaine et brumeuse et toutes les lumieres devant la vitre embuée.
Trés évocatrice, cette musique presque entièrement réalisée sur sampler
fait oublier les raides articulations des machines grâce au travail de situation,
à la chaleur de ses boucles en dérive.' Fear Drop #10 ( Denis Boyer )
'Margrave remixes Guitare Brothers and who does so cannot be entirely
bad. This nice red sleeved record oscillates between noisy beat-type
electronica and ambient, never quite choosing any side (which is something I like, being unable to choose also is part of my personality).
Short & varied & ringmodulated, why haven’t you got it?' Empty, BurningEmptiness Inc. newsletter issue #7 ( DDN )
‘Armé de son seul sampleur, Margrave Ruediger compose comme on
construit un château de cartes.Il appuie les sons l’un sur l’autre,
jauge de l’équilibre parfois précaire des éléments, réinvente
l’ampleur de tout l’espace en fonction de cette fragilité.Du son
d’origine, il reste une couleur passée, un reflet : une pointe de
nacre au creux d’un coquillage.Le reste a été patiemment rongé par
le souffle, l’usure, la multitude complexe des opérations d’un
travail comme au papier de verre.Ici, on ne trouvera pas de trace
de chanson telle qu’on la définit en pop moderne, mais un travail
sur la série, la définition d’un motif rythmique et sonore qui
donne forme, dans la durée, à sa propre mélodie.Il y a des notes,
partout autour de nous, il y a des rythmes, et ils constituent
la matière de Margrave Ruediger.Mastiqués, digérés,
réincarnés dans cet album-univers, ces sons retournent, morceaux
après morceaux, à l’espace réel qui leur avait donné le jour.
Ce faisant, ils y inscrivent aussitôt l’étendue de leur décalage,
leur part de musicalité.’ Magic #85 ( Marie Daubert )